Sur la plateforme Syppre du Lauragais, les conditions climatiques ont permis de belles performances sur les céréales d’hiver et expliquent en partie des résultats plus mitigés en cultures de printemps obtenus cette année. |
Pour les céréales d’hiver, le début de campagne s’est déroulé dans le sec, laissant craindre une perte de potentiel. Mais la combinaison de pluies sans excès et de températures douces dès le début du printemps 2019 ont conduit à des résultats très satisfaisants. En revanche, les cultures d’été ont souffert de conditions sèches précoces, couplées à des vagues de chaleur à des périodes sensibles de leur cycle. Et les pluies sont arrivées trop tard pour sauvegarder le potentiel.
Au final, le blé dur installé après pois protéagineux obtient un très bon rendement (89 q/ha). Il a bénéficié d’une bonne valorisation de l’effet précédent et d’une fertilisation azotée optimisée à l’aide de l’outil de pilotage CHN.
Il en est de même pour le blé tendre après tournesol (81 q/ha). Cependant, un désherbage chimique renforcé a été nécessaire vis-à-vis du ray-grass pour contenir les risques de dérive.
Le pois protéagineux d’hiver, qui vient après le sorgho, a également été plutôt réussi (45 q/ha).
Du côté des cultures de printemps, le rendement du tournesol a été affecté par le déficit hydrique estival (19 q/ha). Il est cependant intéressant de noter que le couvert associant féverole et phacélie, détruit mécaniquement un mois avant le semis du tournesol, confirme son efficacité vis-à-vis de l’érosion.
Le sorgho a été très fortement pénalisé par la CIVE (culture intermédiaire à valorisation énergétique) de triticale installée dans l’interculture précédente. Ce couvert atteint en effet une biomasse élevée (7,3 t MS/ha), qui a pénalisé la disponibilité hydrique et la maîtrise des repousses.
En savoir plus sur le système mis en place sur la plateforme Syppre du Lauragais