Un début de campagne difficile, fortement perturbé par les excédents pluviométriques

Entre le 20 octobre et le 10 mars, il est tombé 460 mm contre 240  en moyenne. C’est un record historique depuis l’ouverture de la station météo d’En Crambade (31) en 1985. Les conséquences de cette météo sont nombreuses aux plans de l’installation des cultures et de la gestion des intercultures. Voici quelques exemples :

Conséquences des pluies
Dans les blés semés tardivement (janvier), la substitution du glyphosate pour détruire les ray-grass levés dans l’interculture par des interventions mécaniques n’a pas permis d’obtenir un résultats satisfaisant. De nombreux repiquages sont aujourd’hui « indestructibles » dans la culture.
Rigoles érosives en parcelles de blé et de pois.
Les pluies ont généré de nombreuses mouillères
Les mouillères et résurgences provoquent de nombreuses zones d’hydromorphie qui vont impacter plus ou moins le rendement.
L’humidité du sol va demander une vigilance accrue
Bon développement du couvert de féverole + moutarde blanche dans l’interculture avant tournesol. L’humidité du sol et l’enherbement en graminées vont nécessiter une vigilance accrue sur les modalités de destruction.
Conséquence des pluies : une irrégularité du couvert
Du fait de l’irrégularité du couvert, les relevés floristiques mettent en évidence des zones avec un couvert dense et développé avec peu ou pas de ray-grass présents. Par contre, beaucoup de ray-grass là où le couvert fait défaut.
Forte présence de mouillères du fait de la météo des derniers mois
La présence de mouillères qui vont mettre du temps à se ressuyer impacte également sur le semis des premières cultures de printemps

Avec le ressuyage du sol de ces derniers jours, les travaux agricoles ont repris : destruction du couvert, reprises pour les semis de printemps, semis du pois chiche, …

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