Les cultures intermédiaires (CIPAN) se sont très bien implantées cette année, sur la plateforme champenoise de Syppre. Elles seront prochainement détruites, mais, avant cela, une estimation de leur biomasse ainsi qu’une analyse pour estimer leur teneur en azote sont réalisées. Les colzas se sont eux aussi bien implantés.
Les moutardes, mélanges trèfle / moha et mélanges moutardes / trèfle / moha ont été semé à la volée le 1er juillet avant moisson, et s’étaient très vite développés. grâce aux fortes précipitations du printemps et du début d’été. Seule, une phacélie a été implantée après récolte, suite à un travail du sol, en interculture de la succession pois d’hiver-chanvre. Cette dernière a également eu un développement rapide et homogène.
Puis, à partir du 15 août, un épisode sec s’est installé sur la plateforme champenoise, entrainant un stress sur ces intercultures et une floraison précoce.
Les colzas, eux aussi, se sont très bien implantés. Une première estimation de la biomasse a été réalisée le 13 octobre :
- 1,2 kg/m² pour le colza étalon (soit 42 g/pied) avec un précédent blé
- 2,2 kg/m² pour le colza innovant (soit 78 g/pied) avec précédent pois de printemps
Un apport de 30 unités d’azote a été réalisé sur ces 2 modalités.
A gauche, colza étalon – A droite, colza innovant
Pour le moment, le colza étalon (associé à des féveroles) a reçu 2 désherbages de post levée et un régulateur. Le colza innovant (associé à du trèfle et fénugrec) a reçu un seul désherbage de post levée précoce en localisé et un régulateur. Un binage sera certainement réalisé en entrée et/ou sortie d’hiver. Aucun insecticide n’a été réalisé à ce jour, mais les charançons du bourgeon terminal commencent à faire leur apparition.
Enfin, des bandes fleuries pérennes viennent d’être implantées sur les pourtours de la plateforme afin de créer des réservoirs d’insectes auxiliaires pour lutter contre les ravageurs des cultures (pucerons des betteraves, colza, céréales…).