Les systèmes innovants de l’action Syppre se montrent globalement plus performants aux niveaux technique et environnemental que les systèmes témoins. Au détriment toutefois de leur productivité et de leur rentabilité. Le point sur les principaux enseignements après cinq ans d’expérimentation.
Cinq plateformes, cinq ans d’essais et déjà de nombreux enseignements. Sans surprise, rares sont les systèmes innovants de l’action Syppre qui concilient productivité, rentabilité, baisse des intrants, réponse aux problématiques locales et amélioration de l’impact environnemental. Mais en regardant ces enjeux un à un, force est de constater que des solutions existent.
Des résultats encourageants sur chaque plateforme
Dans le lauragais, une forte couverture du sol réduit les phénomènes érosifs. Dans le Béarn, la rotation courte « 3 cultures en 2 ans » (soja, CIVE d’hiver et maïs) se montre pertinente : la moindre performance économique du soja par rapport au maïs est compensée par la valorisation de la CIVE dans un méthaniseur. En Picardie, le travail du sol parvient à être réduit sans pénaliser l’implantation des pommes de terre grâce à un prébuttage d’automne. Dans le Berry, la problématique Vulpin est mieux maîtrisée grâce à l’allongement et à la diversification des cultures, associés à un travail du sol adapté.
Au fil des ans, les techniques s’affinent et leur maîtrise avec. Ceci permet de réduire les échecs et d’améliorer la rentabilité de ces systèmes, principal frein à leur développement. C’est, en somme, un pas en avant vers la multiperformance.
Pour connaître en détail les systèmes testés sur chaque plateforme et les conclusions associées, consultez l’article complet sur Perspectives-Agricoles.