Une moisson précoce et hétérogène

Article publié le 30 juillet 2020

Les récoltes estivales sur Syppre Champagne sont achevées.

Fin juin, la décision est prise de ne pas récolter les pois d’hiver et de printemps suite à de conséquents dégâts de pigeons et corbeaux. Un passage de broyeur a été réalisé dans ces 2 cultures.

Le colza a été récolté le 6 juillet. Les rendements sont décevants (19 qx pour le système témoin contre 25 qx pour le système innovant), notamment du fait de gelées tardives. Ces résultats confirment l’intérêt du semis précoce et d’une association avec des légumineuses mis en œuvre dans le système innovant. Cette conduite avait permis d’obtenir une bien meilleure levée et biomasse que le témoin, et de ne pas avoir recours à des insecticides.

Le blé a été récolté le 10 juillet. Les rendements sont bons :

  • Système témoin : 80 qx pour le blé de betteraves, 89 qx pour le blé de colza
  • Système innovant : 83 qx pour le blé de betteraves, 85 qx pour le blé de colza, 87 qx pour le blé de chanvre

Les taux de protéines sont moyens en précédent colza et betteraves (10,7) et assez bons en précédent chanvre (11,3).

Le 27 juillet, la moisson s’achève avec les orges de printemps. Les rendements sont très décevants (44 qx pour le système témoin, 40 qx pour le système innovant) avec des taux de protéines élevés (13).

Ces rendements reflètent les résultats des exploitations avoisinant la plateforme.

Avant récolte, une note de satisfaction de désherbage a été réalisée et toutes les parcelles étaient satisfaisantes voir très satisfaisantes. A noter que les orges de printemps ont été désherbées exclusivement avec une herse étrille.

Après récolte, des reliquats d’azote sont réalisés sur 3 horizons pour mesurer la quantité d’azote restant dans le sol avant l’implantation du colza et des CIPAN.

Quant aux autres cultures encore en place :

  • Le chanvre a atteint sa taille maximale et est au stade floraison, les parcelles sont propres.
  • Les betteraves ont du mal à couvrir le sol (stress hydrique), la virose dû aux pucerons est bien visible (15% de surface), aucune maladie cryptogamique n’est détectée, le désherbage est satisfaisant.
Les travaux menés sur la plateforme champenoise de Syppre bénéficient du financement de DiverIMPACTS